La campagne 2013 d’information du public sur les risques industriels majeurs

Tetiere LBR 2013

"Les citoyens ont un droit à l’information sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis dans certaines zones du territoire et sur les mesures de sauvegarde qui les concernent.Ce droit s’applique aux risques technologiques et aux risques naturels prévisibles." (article L 125-2 du Code de l’environnement)

C’est pour répondre (en partie) à cette obligation réglementaire qu’est organisée en Rhône-Alpes, tous les 5 ans, une campagne d’information sur les risques technologiques majeurs.

Le préfet de région a lancé le 08 octobre 2013 la campagne d’information en conférence de presse. La distribution des brochures d’information et des affichettes a commencé en septembre 2013 et s’est étalée jusqu’en janvier 2014.

La campagne a été préparée et animée par un secrétariat technique composé du SPIRAL et du SPPPY (structures de concertation regroupant les acteurs impliqués dans la prévention des risques industriels - Etat, collectivités territoriales, associations et établissements industriels) avec APORA (association des entreprises pour l’environnement industriel) qui a coordonné la contribution des 90 établissements concernés. UN grand nombre d’acteurs, membres des SPPPI pour la plupart, ont été mobilisés dans les groupes de travail et le COPIL.

Bien que l’obligation d’information du public incombe en premier lieu aux exploitants des sites soumis à Plan Particulier d’Intervention (PPI), la collégialisation et la mutualisation des moyens permet de :
- dispenser une information complète et de niveau homogène conforme aux exigences réglementaires ;
- développer les éléments d’information élaborés en commun et partagés par l’ensemble des acteurs impliqués par la prévention des risques industriels ;
- aller au-delà des exigences réglementaires, en particulier par le biais d’actions avec le milieu éducatif ;
- améliorer la cohérence et donc la portée des messages.

La

carte des 28 bassins d'information 2013

Outils et actions complémentaires adaptés à différentes cibles pour augmenter l’impact de la campagne

En complément de la diffusion des 1,3 millions de brochures portant sur l’information réglementaire et des 80 000 affichettes présentation les consignes à respecter en cas d’alerte, des actions de communication ont permis d’aller au-delà de ce qu’exigeait la réglementation en termes d’information du public.

enveloppe et brochure

Des outils et des actions de sensibilisation ont réalisés de manière collégiale : 90 personnes ont été mobilisées au cours de 25 réunions. Ces outils ont été déployées vers différents publics, mais en particulier une coopération importante a été mise en place avec les rectorats des académies de Lyon et de Grenoble pour encourager les activités scolaires sur le thème du risque industriel majeur et inciter à la réalisation des plans particuliers de mise en sureté (PPMS) au sein des établissements.

magnet 2013
Parmi ces outils et actions, on peut noter un magnet distribué a minima avec chaque brochure, un site internet "www.LesBonsReflexes.com", des pages sur les réseaux sociaux, un dossier Relais, une lettre d’information "Regards sur le Risques", du matériel d’exposition, l’organisation de 21 réunions publiques, des vidéos, des cartes postales, un n° gratuit rappelant les consignes et le signal d’alerte à mémoriser.

Ecoutez la sirène d’alerte et les consignes

Ecoutez

n vert 0 800 507 305

Carte postale

Les principales actions pédagogiques

Elles ont été :
- l’élaboration et la diffusion d’une chemise pédagogique à destination de 2 000 établissements scolaires des 1er et 2nd degrés.

dessin animé Arlette
Elle comprenait DVD avec un jeu "@A/L.E.R.T.E." et un d"Arlette la tortue d’alerte" et deux documents de présentation des concours "Classe Tourisk’" et "Act’risk studio" ; avec un guide pédagogique pour chacun.
- la représentation d’une pièce de théâtre "Oui mais si ça arrivait"pour les élèves de maternelles et de primaires,
affiche de la piece de theatre

- l’exposition "Gafforisk" mise à disposition par l’IFFORME sur la question de l’énergie nucléaire et la radioactivité,
- la participation à la Fête de la science

Le budget total

Il s’est élevé à 1 million d’euros dont 76 % apportés par les industriels concernés et 15 % par l’État et les collectivités.

Pour en savoir plus : le dossier de presse et le bilan officiel de la campagne

Le dossier de presse à télécharger est constitué d’une présentation générale sur la campagne et de présentations synthétiques sur les divers outils et actions complémentaires.

Bilan de la campagne 2013
Le présente en détail l’organisation de la campagne, la phase de préparation en concertation par des comités retreint, les actions et outils mis en place, ainsi que les résultats des enquêtes d’impact et de perception réalisées auprès de la population.

La phase de préparation

Réunion du 11 décembre 2012

La réunion de lancement de la campagne a eu lieu le 11 septembre 2012 dans les locaux d’APORA. L’ensemble des industriels Seveso de la région Rhône-Alpes concernés par la campagne ont été invités, ainsi que les services de protection civile des 8 départements et les membres des commissions "Risques" SPPPI.

La DREAL, l’ASN et le secrétariat de la campagne ont rencontré les exploitants des 8 installations nucléaires de base de la région pour leur présenter la campagne et les inviter à se joindre à la démarche, conformément à la décision du comité de l’administration régionale (CAR) qui réunit les préfets et les services publics des huit départements de Rhône-Alpes.
Pour plus d’information, vous pouvez télécharger la

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Parmi les grandes orientations du Comité de pilotage (COPIL), il a été décidé de constituer 3 groupes de travail pour avancer plus concrètement sur les différentes actions à mettre en place :

- le groupe de travail "Documents réglementaires" a travaillé sur l’élaboration de la brochure qui sera distribuée aux riverains, du magnet récapitulant les consignes et de l’affichette consignes devant être apposée dans les lieux publics, les immeubles de plus de 15 logements et les entreprises de plus de 50 salariés ;

- le groupe de travail "Actions pédagogiques" a pris en charge les outils et actions à développer avec le milieu éducatif ;

- le groupe de travail "Communication" s’est penché sur les outils et actions complémentaires à développer pour le reste du public (dossier d’information, relation médias, autres supports…)

Le

est à télécharger pour en savoir plus.

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