Evolution du SPIRAL depuis 1990

La création du SPPPI lyonnais

L’objectif que s’est fixé le SPIRAL lors de sa création est de favoriser un développement harmonieux et équilibré de l’industrie et de la ville dans une structure souple, sur la base d’une adhésion volontaire de ses membres et qui puisse s’adapter au fil de l’eau en fonction du contexte et de l’actualité de ses membres. « Le SPIRAL doit conserver une grande souplesse de fonctionnement, et ne pas s’encombrer d’un formalisme qui serait incompatible avec le climat de dialogue qu’il a toujours entretenu et qu’il a vocation de continuer d’entretenir. C’est dans cet état d’esprit qu’il a en outre toujours associé et continuera d’associer à ses travaux des personnes extérieures. » Extrait du document Charte de fonctionnement du SPIRAL.

Le contexte : la chimie et la pétrochimie,composantes majeures de l’économie lyonnaise

La région Auvergne-Rhône-alpes est le 1er centre de production chimique de France, la 2ème région en effectifs, et la 2ème région dans le secteur des éco-industries. La chimie et la pétrochime lyonnaises constituent des composantes majeures de l’économie lyonnaise.

Leur histoire est étroitement liée à celle de la ville, puisqu’elle commence au XIXe siècle avec la fourniture de colorants aux industries textiles. La chimie et la pétrochimie sont aussi des clients importants pour d’autres secteurs économiques : chaudronnerie, tuyauterie, instrumentation, logistique, ingénierie, analyses spécialisées.

Les grandes étapes et les actions marquantes du SPIRAL après 25 ans d’activité

2015-2017 : L’évolution du SPIRAL

Le préfet a validé en décembre 2015 la démarche d’évolution pour remobiliser les acteurs du SPIRAL, adapter si besoin sa gouvernance et son fonctionnement, et évaluer les champs thématiques à investir.

Cette réflexion a été motivée par plusieurs raisons :

• la volonté de réinterroger la structure et le fonctionnement du SPIRAL et d’en dresser un bilan ;
• l’émergence de nouveaux thèmes, comme les problématiques santé-environnement, avec l’accueil au sein du SPIRAL de nouveaux acteurs ;
• le souhait de remobiliser l’ensemble des acteurs via une structure mieux adaptée ;
• la question d’un élargissement du périmètre géographique du SPIRAL, ainsi que la prise en compte du développement d’actions de niveau régional réalisées conjointement par les deux SPPPI de la région (SPIRAL et SPPPY grenoblois) ;
• la création de la Métropole de Lyon.

Le SPIRAL a fait un travail collectif de bilan, diagnostic et perspectives. Chacun des membres a été individuellement interrogé et a fait des propositions sur :

• son champ d’intervention, en identifiant les thématiques émergentes à prendre en compte et les éventuelles nouvelles commissions à créer ;
• son périmètre géographique ;
• son fonctionnement et sa gouvernance(et l’articulation et le rôle des différentes instances, de pilotage, de travail, thématiques…) ;
• sa composition, avec l’intégration de nouveaux acteurs ;
• son statut juridique.

Un groupe de préfiguration composé des principaux acteurs du SPIRAL et représentatif de leur diversité a été constitué pour conduire ce projet en concertation. Il s’est réuni 9 fois entre le 30 septembre 2015 et le 27 juin 2017, pour orienter et nourrir les travaux conduits par le secrétariat technique. C’est ce dernier qui a mis en œuvre l’évolution telle que validée par les membres lors de la dernière réunion du groupe de préfiguration.

Il est apparu nécessaire de redonner une dimension institutionnelle et politique au SPIRAL.

Les éléments essentiels ressortis de cette réflexion sont :
- sur la gouvernance et le portage de l’action du SPIRAL :

• Une des propositions fondamentales a été de constituer une coprésidence par le Préfet et un élu, sur le modèle de ce que existe déjà au SPPPY, comme signal fort de partage des responsabilités au sein du SPIRAL, et son ancrage territorial. Le périmètre géographique du SPIRAL étant l’agglomération lyonnaise, la métropole a accepté la coprésidence par délibération du Conseil du 27 avril 2018 n° 2018-2739.
• Il est apparu aussi fondamental de recomposer la commission permanente, seule instance garantissant la transversalité de l’information à ses membres. Elle ne s’était pas réunie depuis 2004. Elle doit désormais se réunir annuellement pour piloter l’action du SPIRAL et décider de sa feuille de route. Sa composition a été revue pour refléter l’évolution des acteurs du SPIRAL depuis 25 ans : elle a été élargie à l’ensemble des membres du SPIRAL (voirla page de ce site qui leur est consacrée) dans un souci de représentativité des différents champs du SPIRAL concernés. Cette liste est évolutive et pourra intégrer d’autres participants intéressés au fil du temps ;
• Un « bureau », composé de quatre à cinq membres de la commission permanente (un par collège du SPIRAL) a été mis en place pour suivre et coordonner les travaux du SPIRAL en lien avec le secrétariat.
• Les commissions techniques (historiquement risque technologiques, air, TMD…) ne permettaient pas les approches transversales, elles ont été supprimées. Ce sera maintenant la commission permanente qui sera le lieu de concertation qui décidera des actions à mener d’une année sur l’autre, par la création de groupes de travail adaptés, et ayant des missions spécifiques et une durée déterminée.
• Le secrétariat technique du SPIRAL reste assuré par la DREAL.

- sur ses missions : les travaux conduits par le SPIRAL ont donné une grande satisfaction à ses acteurs, la plus-value du SPIRAL n’est pas remise en questions. Pour plus de lisibilité de l’action du SPIRAL, le projet d’évolution a proposé un référentiel des actions du SPIRAL centré sur ses quatre missions principales : échanger, analyser, répondre, diffuser.

- sur ses textes de référence : l’arrêté préfectoral de création du SPIRAL est réécrit pour ternir compte des évolutions choisies (coprésidence, évolution de la composition de la commission permanente, création d’un bureau…). Un document présentant le fonctionnement du SPIRAL a été produit. Il est consultable à l’article de ce site sur la gouvernance du SPIRAL.

Cette évolution a été validée en Commission permanente le 11 février 2019.