Présentation

Ce groupe de travail vise à améliorer la circulation de l’information entre exploitants, autorités locales et population riveraine en cas d’évènement se produisant dans l’enceinte d’une activité économique et perceptible (bruit, flammes, fumées, odeurs, etc.) depuis l’extérieur de celle-ci.
Sont particulièrement visés les incidents et accidents ne donnant pas lieu au déclenchement du Plan Particulier d’Intervention.

L’enjeu consiste à pouvoir diffuser assez rapidement une information fiable aux riverains afin d’une part, qu’ils puissent adopter les comportements adéquats et d’autre part d’éviter autant que possible la "crise médiatique" (notamment la propagation d’informations inexacts sur certains médias).
Or, dans une situation d’urgence, la transmission de telles informations aux bons acteurs ne paraît pouvoir fonctionner que si les process ont été définis en amont et testés lors d’exercices.

En 2006-2007, la commission Risques du SPIRAL avait produit une convention-type sur "la communication entre industriels et collectivités locales en cas d’événements perceptibles par la population". Elle définissait de tels process à appliquer par les exploitants d’installations à risques vis-à-vis de la mairie de leur commune d’implantation.

10 ans plus tard, la Métropole de Lyon a animé des ateliers "Information en situation de crise" avec les communes de son territoire pour identifier et partager les retours d’expériences suite à différents événements récents, les besoins, les initiatives locales qui peuvent être reproduites, les relais, ainsi qu’un état des lieux des outils existants pour communiquer en cas de crise, dont le dispositif de "communication à chaud" mis en place en 2006 par la DGPR, et certains industriels de la chimie et du pétrole.

Le constat est fait que des marges de progression importantes existent sur ce sujet.

En premier lieu, seul un petit nombre de conventions bipartites ont été conclues sur le territoire de l’agglomération lyonnaise.
De plus, le constat est fait qu’au-delà de la commune d’implantation, les autres communes voisines peuvent avoir un intérêt à être informées en temps réel par l’exploitant en cas d’incident notable.
Enfin, compte tenu de l’évolution du paysage médiatique (montée en puissance des réseaux sociaux) et des technologies de communication (smartphone, internet mobile à très haut débit) le modèle de convention-cadre de 2007-2008 gagnerait à être remis à jour pour mieux prendre en compte ces évolutions.

Ce groupe de travail, co-animé par APORA et par une des mairies concernées sur le territoire, s’attachera donc à :
- renforcer le dialogue avec la société civile sur les risques et la prévention des risques, pour plus de transparence ;
- renforcer les partenariats locaux entre les collectivités et les industriels et la concertation ;
- travailler sur les différents circuits d’information en amont des évènements ;
- inciter à inclure l’information vers l’extérieur dans les documents de l’organisation de l’exploitant en cas d’événement (dont les POI).

Les enjeux sont :
- être pleinement opérationnels lors d’un événement ;
- favoriser une information fiable, claire et coordonnée ;
- élargir le circuit de diffusion au-delà de la seule commune d’implantation du site.

Le groupe de travail identifiera les meilleurs vecteurs et les pistes d’amélioration de diffusion de l’information. Il examinera l’opportunité de de mettre à jour la convention cadre. Il pourra proposer des documents explicatifs de la démarche élaborée.
Il devra ensuite déterminer les actions à mettre en œuvre pour assurer la promotion de l’outil et son appropriation par les acteurs du territoire.

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